Ca va faire 1 an et demi que je joue au tennis de manière assez assidue. Je paye un coach pour ma préparation physique et j’investis beaucoup de temps dans la pratique. Pourtant, jouer en cette période d’hiver me fout les boules. J’ai l’impression de faire tout ça pour rien, je sens que je stagne. Mais si je prends du recul, j’arrive à voir pourquoi.
Jouer au tennis l’hiver : compliqué dans le sud de la France
Dans le sud, en tout cas là où je vis, nous avons très peu de courts couverts. D’ailleurs, mon club n’en a pas. Je suis donc obligé de jouer en extérieur et :
- Quand il y a du vent c’est injouable ;
- Quand il pleut les courts sont impraticables ;
- Quand il fait froid c’est pas agréable ;
- La nuit qui tombe à 17h (aucune envie de jouer avec des éclairages).
Donc forcément, je pratique moins. J’ai aussi beaucoup moins envie de pratiquer.
Le moral dans les chaussettes
Le tennis se joue en grande partie dans la tête. En hiver, j’ai tendance à tomber dans une certaine morosité : je ne veux rien faire et je suis tout le temps fatigué. La faute au Soleil qui ne se montre que peu pendant cette période, empêchant la synthèse de la vitamine D.
Forcément, quand on a le moral dans les chaussettes, la moindre faute de filet, double faute ou le coup droit qui part dans le grillage fait vriller. Et donc je perds des matches.
Moins de tournois
C’est partout pareil je pense, en hiver, il n’y a plus ou alors très peu de tournois. En tout cas, depuis un TMC auquel j’ai participé en octobre, je n’ai plus trouvé de tournois jusqu’à dans une semaine (18 février). Soit 3 mois sans tournois.
Etant donné que je me suis nourri techniquement des tournois la saison dernière (36 matches officiels), ça fait un choc de ne plus rien faire pendant 3 mois.
Le corps mis à rude épreuve
A 32 ans, le corps ne régit pas comme à 20 ans. Le froid à un impact négatif sur mon moral, mais aussi sur mes muscles et mes articulations. J’ai plus de douleurs dans les genoux, au dos, à l’épaule. Le manque de pratique me fait aussi certainement perdre de la masse musculaire (même si je continue la préparation physique). Sans compter sur la maladie qui vient semer le trouble (tout le monde a eu cette bronchite qui dure 2 mois cette année, on est d’accord ?)
Une alimentation loin d’être exemplaire
Pour être clair, depuis Noël, mon régime alimentaire est tombé à l’eau. Le sucre, le gras, l’abondance… compliqué de tenir un régime sportif dans ces conditions. Mais je ne vais pas tout reprocher aux traditions, j’y suis aussi pour beaucoup. Comme j’ai le moral à zéro, je me dis que je peux bien me faire plaisir avec la nourriture… Oui, mais du coup mes performances sportives en pâtissent : jambes lourdes, peu d’énergie, mauvais cardio.
Ces pu**** de balles qui ne rebondissent pas !
Ca me rend fou. Avec le froid, la pression dans les balles de tennis diminue. Comme la pression est faible, les balles rebondissent beaucoup moins bien. Et personnellement, je trouve ça très désagréable.
Et toi, comment vis-tu la période hivernale ?